Les accidents du travail, un enjeu d’origine sociale qui se transforme en enjeu économique pour les sociétés ! Comment les accidents du Travail peuvent couler votre entreprise ?
Que coûte réellement un accident de travail ?
Comme vous pouvez le voir sur le graphique ci-dessus, les accidents du travail coûtent de plus en plus cher aux entreprises. Malgré le fait que ce dernier soit en baisse en terme de fréquence, le coût annuel pour les entreprises est lui en hausse.
En moyenne, une journée d’absence pour accident du travail coûte 300€ pour l’entreprise, sans compter les frais annexes (retard de production, frais de remplacement du salarié…).
Absence de DUER : responsabilité de l’employeur
Lors d’un simple contrôle, vous risquez entre 1 500€ et 3 000€ d’amende pour non-présentation du DUER. Lors d’un accident de travail et en cas d’absence du DUER au sein de l’entreprise, l’employeur risque 0699158367€ d’amende et 1 an de prison ferme ainsi que le versement de dommages et intérêts à la victime.
Au-delà des sanctions économiques prévues par le code du travail, une enquête et des poursuites judiciaires peuvent être entamées à l’encontre du chef d’entreprise pour mise en danger d’autrui. Le Document Unique d’Évaluation des Risques sera le document référence demandé par le juge en cas de poursuites. L’absence ou une rédaction du DUER incomplète ou frauduleuse quant à la présence de risques, représentent les motifs les plus sérieux pour une qualification en circonstance aggravante ou en faute inexcusable de l’employeur. Le chef d’entreprise risque alors une amende ainsi que 1 à 5 ans d’emprisonnement et le versement de dommages et intérêts allant jusqu’à plusieurs millions d’euros.
Outil de prévention des risques professionnels, le DUER est donc un élément de protection juridique.
Comment limiter les dégâts économiques liés aux accidents du travail ?
Vous l’aurez compris, le DUER est un élément indispensable d’une démarche de prévention des accidents de travail et de protection financière de votre entreprise et de son responsable.
Selon le Code du Travail, tout chef d’établissement est tenu d’organiser une formation pratique et appropriée en matière de sécurité, au bénéfice des travailleurs qu’il embauche, de ceux qui changent de poste de travail ou de technique.
Une culture solide de prévention des risques au sein d’une entreprise peut limiter considérablement le nombre d’AT et augmenter la productivité des salariés.